RP intrigue / réveil difficile (groupe n°1)

intrigue ★ réveil difficile
@Bailey Gallagher @Inez Arellano


Putaaaaaaaaain mon crâââââââne... qu'est-ce que c'est que c'délire, là ? J'pige pas, j'ai grave mal, comme si j'm'étais pris un méga coup ou j'sais pas quoi... J'met un sacré bout de temps avant d'émerger, d'arrêter de grogner et de marmoner... et surtout avant de me rendre compte que j'suis sur le sol. J'suis sur le bitume, là ? Non mais sérieux, il s'passe quoi ? J'me redresse doucement dans une belle grimace, en me tenant le crane d'une main et en me poussant du sol de la seconde. Il fait déjà jour. Le dernier truc donc j'me souviens, pourtant, c'est que j'faisais la fête en boite. Et il faisait nuit. Bordel, j'me suis tant torché la gueule que ça ? Non mais ça devient grave, là...

Bon, allez, du calme, on s'en tape de tout ça. Pour l'instant faut analyser ce qu'il se trame maintenant. Bon... j'suis où, déjà ? ...et toujours ce mal de crâne, merde... Allez, focus, barbz, focus. Mmh. On dirait genre le toit d'un immeuble. Qu'est-ce que je peux foutre sur le toit d'un immeuble, moi ? Oh- mon téléphone, ou il est ? Un peu précipitemment, j'fouille un peu toutes mes poches, avant de le sentir dans l'une d'elle. Bordel le soulagement. J'le sors, en m'disant que j'pourrais peut-être en savoir plus grâce à lui, mais... « bah voyons, plus d'batterie... » je souffle dans un murmure, un poil agacée. Mmh. Bon. Bah écoute, tant pis, faut juste que j'me casse. J'ignore toutes mes douleurs, et je fonce vers la porte de sortie que je pousse... sans qu'elle ne bouge. Ah. Fallait peut-être tirer. Du coup, je tire... mais pas de réaction non plus ? « sérieux ?! » j'essaie encore, je force, je m'énerve, je râle, mais rien y fait... ok... donc... j'suis coincée... en haut d'un immeuble... toute seule... sans téléph-

Ah, mais j'suis pas toute seule ! La bas ! Y'a deux meufs ! Putain le soulagement ! Ah non parce que là clairement toute seule dans une galère pareille j'aurais fondu en larmes ! sans trop réfléchir, je fonce vers elles. Pas étonnant que je les avait pas vu, j'étais carrément à l'opposé. J'm'accroupie et les regarde une seconde. Je les connais pas du tout, aucun souvenir d'elles. Vraiment encore plus chelou, c't'affaire. « on se réveeeeeeille ! le soleil brille les oiseaux chaaaaante » je tente au hasard avec maladresse, en les secouant par l'épaule. « me laissez pas toutes seules dans la meeeerde..... » cette fois, c'est carrément les dents serrées et d'un ton assez jaune que j'ajoute ça, en priant un peu qu'elles soient pas dans le coma ou j'sais pas quoi. Ca, ça serait vraiment le pompon.

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intrigue ★ réveil difficile

Inez émergea en sentant le béton froid et dur contre son dos, lui offrant une douleur lancinante. Elle n’était pas dans son lit, elle n’était même pas chez elle. Ses paupières papillonnèrent quelques instants, le temps que ses sens soient de nouveau en alerte, et elle finit par apercevoir une silhouette penchée sur elle. Les premiers rayons du soleil l’éblouissaient, et Inez ne vit pas tout de suite le visage de la jeune femme au-dessus d’elle. Elle vit surtout ses longs cheveux roux et l’expression paniquée sur son visage. Instinctivement, sa main glissa contre sa hanche. Son arme était toujours là. Inez se redressa lentement et tourna la tête, observant l’endroit où elle se trouvait. Un putain de toit. Elle ne se souvenait pas du tout d’être montée là-haut. Elle tourna la tête de l’autre côté, et vit une autre jeune femme, que la rousse tentait de réveiller aussi. « Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle en se remettant debout sur ses deux pieds, bien que se sentant un peu fiévreuse. Très vite, Inez tenta de se remémorer sa journée de la veille. Elle avait eu une intervention au Heaven Club, la discothèque du coin dans laquelle la drogue circulait plus vite que l’éclair. Mais rien d’autre, aucun autre souvenir. Inez tâta ses poches à la recherche de son portable, sans le trouver. Elle oublia un instant les deux jeunes femmes, et commença à avancer sur le toit. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle cherchait ; un indice, une issue de secours, n’importe quoi. A son tour, elle tenta d’ouvrir la porte de sortie, en vain. Soit l’une d’elle avait les clés, soit quelqu’un les avait enfermées volontairement. Inez revint sur ses pas, retournant auprès des deux autres filles. « Vous vous rappelez de quelque chose ? » Inez ne paniquait pas vraiment, trop habituée à garder son sang-froid. Elle avait été droguée à son insu, et ça semblait être le cas aussi des deux filles. Le plus important était de trouver un moyen de regagner le rez-de-chaussée.