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 see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey)

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Yancey Burkhart
Yancey Burkhart
#Jerk

Zone ici depuis le :
20/01/2019

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whorecrux, mary

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erika, asher, scarlett, elijah & sally

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colson baker

see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey) Original

âge :
25 ans, un quart de siècle sans réelle sagesse et sans vrai plan pour l'avenir.

Côté coeur :
Ella, à la vie, à la mort.

Boulot :
cuisto mal luné du rosie's la journée, underdog bourrin du mosh pit le soir.

Réputation :
grand abruti un peu trop violent pour son propre bien, le bully de la cour de récré devenu chieur compulsif, le connard qui fait du bruit avec sa vieille el camino.

Adresse :
lodgings quartier nord (#017), un appartement miteux qu'il partage avec darla, sa petite soeur.

C'est la fucking vie :
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so call me stupid, call me sad you're the best i've ever had, you're the worst i've ever had & that keeps fuckin' with my head / #elcey

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Damn You !
RP: teal / #008080
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MessageSujet: see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey)   see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey) EmptySam 19 Oct - 21:38

see a war i wanna fight it,
see a match i wanna strike it
But now that I'm broken, now that you know it, caught up in a moment, can you see inside? / @damian decker

Yancey titube un peu lorsqu’il termine de traverser hors du passage protégé, ignorant les feux, les véhicules autour de lui. Il a trop bu, pas assez dormi ou un mélange des deux. Le manque de sommeil le ronge, il espérait boire pour s’assommer mais surprise, l’effet escompté ne s’est pas pointé, amenant angoisses et mal-être à la place. Il est en vrac, comme il ne l’a été que rarement, lui qui n’aime pas tant que ça perdre le contrôle. Majeur levé, il fait mine de se retourner, comme pour se jeter sur conducteur qui a baissé la fenêtre de sa portière pour l’insulter. Etat d’ébriété sur la voix publique, pain quotidien à Canaryville, comme les engueulades qui en découlent, face à face peu cohérent entre les ivrognes du coin et les gens qui ont autre chose à foutre. Belliqueux, Yancey est pourtant plus souvent du côté des rationnels saoulés que des saoulés-tout-court. Pas ce soir. Ce soir il ère, il avance de bar en bar, déambulant sans but réel, trop amoché, trop éméché pour oser rentrer chez lui ou chez Ella. Il ne veut pas que sa sœur le voit dans cet état, qu’elle s’inquiète, qu’elle pose des questions. Il ne veut pas qu’Ella le voit comme ça, qu’elle panique, regrette sa requête, cette décision inavouable mais inévitable, ce point de non-retour qu’ils ont touché. En ce qui les concerne, il va bien, la façade est solide, les séquelles inexistants. Pas de remords, pas d’état d’âme, pas de traumatisme pour le hanter. Il a fait ce qui était nécessaire et il est encore là, solide, à côté d’elle, pour veiller au grain, loyal et dédié.

Quelle blague. Machinalement, il vient essuyer ses mains sur le devant de son jean. Ses doigts poissent et à chaque fois, il a l’impression d’avoir de la terre, de la boue, du sang sur la peau. C’est con, parce que l’hémoglobine de l’autre con ne l’a pas touché, parce qu’il n’a fait que toucher ses cheveux gras en envoyant le crâne du type contre un rocher mais c’est pour le principe, sans doute, petit délire de son esprit qui avait déjà tendance à lui jouer des tours avant. Ivre, il perd pied, perd la tête, trop fatigué pour encaisser correctement, pour lutter. Il pourrait sûrement dormir mais voilà, à chaque fois qu’il ferme les yeux, un craquement sonore s’invite, il y a des feuilles et des carcasses de voiture partout autour de lui… Peu importe à quel point il cherche à feindre le détachement, l’insouciance, Yancey n’est pas le genre de mec qui peut encaisser un meurtre, même légitime, sans sourciller. On aurait pu croire, avec une enfance comme la sienne, avec un quartier comme celui-là pour terrain de jeu. Mais non. Putain. C’est peut-être Decker qui avait raison, lueur d’espoir et tout le bordel, derrière les conneries, derrière les décisions foireuses.

C’est trop tard pourtant. C’est à peine s’il arrive à justifier ses actes, à peine s’il arrive à trouver de la logique dans son cheminement. Ses pieds l’amènent au Foxy’s parce que sa bouche veut hurler à Decker que non, il ne sait pas de quoi il parle. Point de non-retour, indeed, peu importe à quel point Damian a voulu jouer les preux chevaliers, il s’est bien merdé, ratant en beauté ce sauvetage de longue haleine. Yancey est bon à jeter et ça, l’autre aurait dû le savoir, à force de vouloir protéger la veuve, l’orphelin et toutes les petites victimes du quartier.

Il est colérique. Il est paumé. Il tremble. Claque des dents. Il a soif. Il voudrait dormir. Il rentre dans le club de strip, à la place. Tente, en tout cas. Déjà, il y a deux mains solides qui se plaquent sur ses épaules, le faisant reculer. « Nope, no way mon gars » lance le videur, patibulaire. D’ordinaire, Yancey l’aurait emplâtré, ce soir il se retrouve juste à cligner des yeux comme un idiot. Le démarrage est lent, le temps de réaction douteux et puis d’un coup ça part, il tente de forcer le passage. En vain. « Dude, casse-toi » ajoute le mec de la sécurité. « Faut que j’vois quelqu’un » siffle Yancey, tout égo mis au placard alors qu’il cherche à passer sous le bras du mec. C’est voué à l’échec parce que l’autre est plus petit que lui, la scène est ridicule au possible, mais il n’a pas le recul pour le voir, ça. «  Si ta meuf est sur scène, c’est plus vraiment ta meuf, deal with it » crache le videur, non sans une certaine acidité dans la voix. « Allez, rentre chez toi, va décuver, il est tard » ajoute-t-il, alors qu’il rattrape Yancey par le bras après une percée fulgurante. « Decker ! » gueule Burkhart dans le club presque vide, ses pieds frôlant le paillasson du taudis avant qu’il ne parte en arrière, aspiré par l’extérieur.

Le videur doit perdre patience parce que les gestes habitués perdent en précision lorsqu’il pousse Yancey, l’envoyant vers un mur en briques nues et laissant ses omoplates aller claquer contre les pierres rouges. Sonné par l’alcool, le souffle coupé par l’impact, il se laisse presque faire, le regardant ensuite s’éloigner avant de cracher dans sa direction. Question d’orgueil, de quoi sauver les meubles. Pour le type, l’incident est sûrement clos, l’histoire réglée, parce qu’il retourne à son poste sans accorder un autre regard à Yancey, qui reprend son souffle en le calant sur le boom boom de la musique qui s’échappe de l’établissement de stupre. Il a la tête qui tourne, il ne sait pas où aller. Le Mosh Pit, peut-être. Non, trop risqué, pas ce soir. Non, il est venu jusqu’ici pour voir Damian, parce que ça semblait logique, parce que ça semblait important. Que le brun puisse être témoin d’une déchéance, une vraie, qu’il lâche enfin l’affaire, qu’il abandonne tout espoir de l’aider. Alors, comme un forcené, il avance vers la porte métallique, reliant l’arrière du Foxy’s et la ruelle, entre les poubelles et les aiguilles abandonnées par les toxicos et il laisse ses poings s’abattre sur la sortie de service. L’autre finira bien par débarquer, comme un justicier masqué alerté par son putain de signal dans le ciel, non ? « Decker, ramène ta gueule bordel de merde » gueule-t-il, martelant ses mots jusqu’à en avoir mal aux mains, ses mains qui ne semblent jamais propres, peu importe à quel point il les récure.
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Damian Decker
Damian Decker
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marty le clebs dévoué, esha la fauve enragée & aiden le chanteur affirmé

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âge :
vingt-trois années, courte existence qui lui paraît pourtant comme une éternité.

Côté coeur :
cœur (presque) inaccessible, âme esseulée qui se complaît dans la solitude malgré les regards qui peuvent se poser sur lui.

Boulot :
rien de prestigieux, même si il a monté en grade et que certains tueraient pour avoir sa place mais voilà, plus que barman, il est désormais reponsable des employés au Foxy's ; rien que ça.

Réputation :
plus vraiment derrière le louveteau Salenko, il commence à se faire une réputation dans le business suspect d'un certain stripclub. le dessinateur au carnet, le type trop calme, puis trop explosif.

Adresse :
north, lodgings, #015.


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MessageSujet: Re: see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey)   see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey) EmptyLun 28 Oct - 16:43

See a war I wanna fight it,
see a match I wanna strike it
Yancey & Damian
Personne le sait mais dans cette vie je me déçois tellement, peut-être que dans une autre vie j’assumerai vraiment. Pourquoi j’ai peur de tout gâcher ? Parfois j’ai peur et je craque, la vie m’en a mis des claques ; dis-moi à quoi ça sert, d’avoir mal et puis se taire ? @Yancey Burkhart

Damian est fatigué, épuisé, et ne cesse de regarder l’heure, comptant minutieusement les minutes qui le séparent de sa fin de service. C’est con, parce qu’il n’y a personne, ce soir ; moins de monde que d’habitude, en tout cas, tant qu’ils ont même renvoyé une ou deux serveuses pour éviter de payer des salaires à rien. À vrai dire, la fatigue vient sûrement du manque d’agitation, des moments de pause forcés, de ces instants où il n’a rien à faire, où il s’autorise même à regarder le spectacle des danseuses sur scène, simplement parce que, voilà ; il s’ennuie. Lui, c’est par ennui qu’il les admire, et même lorsque son œil suit les courbes et les déhanchés des demoiselles, mielleuses dans leurs gestes et parfaitement calées sur le rythme de la musique, pas une seule lueur d’intérêt n’éclaire son visage. Il regarde les danseuses comme on regarde une émission de politique à la télévision, d’un alien paumé entre tous ses pervers du quartier, pas vraiment sensible aux chorégraphies des strip-teaseuses. Sûrement à cause de l’habitude, sûrement parce que cette tentation à la luxure lui rappelle seulement qu’il est au boulot, qu’il n’est pas là pour s’amuser – lui-même ne saurait vraiment l’expliquer.
C’est lors de ces soirées vides d’activité que Dam se dit, entre deux pensées inutiles, qu’il préfère largement les soirs où le Foxy’s est plein à craquer. Le monde l’empêche de divaguer, de penser à des conneries, de piquer du nez, parce qu’à ce stade, il est à deux doigts de poser sa tête sur le bord de l’évier pour faire un petit somme de dix minutes, juste assez pour arriver à la fin de son horaire de travail. Mais non, même pour un barman de club de strip-tease, Damian reste professionnel – à moitié, parce qu’il est quand même accoudé sur son plan de travail à attendre désespérément un client, même bourré –, semblerait-il qu’il entretient une relation amicale avec les patrons et les propriétaires de ce taudis, qu’il pourrait même monter en grade pour espérer un meilleur salaire. Enfin, un salaire de merde, mais meilleur que ce qu’il a déjà.
Ce n’est pas vraiment ce qu’il espérait, il y a encore cinq ou dix ans. Il se voyait artiste incontournable, à vendre ses œuvres, à être célèbre sur les réseaux sociaux, à faire des conventions, des comics à foison. Puis la dure réalité le rattrape et lui fait remarquer que, pour l’instant, le seul plan de carrière qui l’attend, c’est responsable dans un club de strip-tease. Il n’est pas du genre à se plaindre, mais en y repensant bien, il y aurait de quoi se taper le crâne contre un mur, pas vrai ?

C’est du mouvement à l’entrée qui le sort de ses pensées, et il aurait presque envie de remercier le ciel de lui donner de quoi s’occuper. Il se contente simplement de se redresser et d’appuyer le haut de son corps sur le comptoir pour tenter d’apercevoir ce qu’il se passe, d’une allure de collégien bêtement intrigué par une bagarre de cour de récré. Il devine sans mal que c’est le videur qui est en train de jarter un gars, ou des gars, il ne sait pas trop parce qu’il entend très mal, avec la musique à fond. Tiens, si son avenir consiste à rester travailler au Foxy’s pour le restant de ses jours, il devrait commencer à économiser pour un appareil auditif, non ?
Decker !
Il sursaute brusquement, son air à moitié amusé de ses propres conneries disparaissant dans la seconde alors qu’il braque son regard sur le corridor menant à l’entrée, pris de court. Est-ce qu’il commence à devenir fou ou y a-t-il vraiment quelqu’un qui vient de l’appeler ? Le volume de son des enceintes et son temps de réaction ne lui ont pas permis de reconnaître la voix, alors il tend l’oreille et scrute l’entrée avec concentration, en vain, personne n’apparaît. Piqué à vif dans sa curiosité, Damian finit quand même par déserter son poste, contournant le comptoir afin de rejoindre le videur qui a l’air plutôt mécontent, l’expression de son visage confirmant l’hypothèse qu’il vient de se faire emmerder par un connard complètement ivre.
Ça va ? J’ai cru entendre quelqu’un m’appeler, lui dit Dam.
Il lance un regard circulaire vers l’extérieur en parlant – ne remarquant pas le regard interrogatif que le videur lui lance, lui qui doit sûrement le prendre pour un taré –, mais il n’y a plus personne à l’horizon.
Je sais pas, juste un gars bourré, il est parti, marmonne son collègue, visiblement blasé.
Il en serait presque déçu, à vrai dire, mais Damian ne bronche pas, se contentant d’un hochement de tête et d’un sourire penaud comme simple réponse avant de retourner à l’intérieur, un peu perplexe. À tous les coups il a juste rêvé, son esprit lui ayant joué un tour dans le seul but de le réveiller de son coma ; chose qui a fonctionné, néanmoins, il ne peut pas le nier. Mais maintenant qu’il doit se remettre au boulot, Dam ne peut s’empêcher de soupirer, d’autant plus lorsqu’il constate que deux gars viennent de s’installer au bar, attendant impatiemment qu’un barman se bouge le cul pour venir les servir. Avec le peu de motivation qu’il lui reste, le jeune Decker retourne donc derrière son comptoir et écoute d’une oreille la commande des deux hommes, sans que lui ne prononce un seul mot, histoire d’éviter de crier par-dessus la musique mais surtout pour préserver ses cordes vocales.

Il est à peine en train de remplir un verre à la pompe à bière qu’il perçoit du mouvement à ses côtés, une danseuse habillée en civil – ayant sûrement terminé son show – le rejoint d’une mine un peu embêtée. Il la dévisage alors, un sourcil arqué, tentant pendant un instant de se rappeler son prénom, en vain.
Pardon de te déranger, mais c’est toi Decker ?
Sur le coup il ne réfléchit pas vraiment, ne relie pas les événements entre eux, son cerveau clairement mis en pause ; il hoche la tête, lentement, les sourcils froncés, intrigué.
Y’a quelqu’un qui t’appelle à la porte de service, je sais pas c’est qui mais il a l’air un peu taré sur les bords…
Hein ?
C’est le regard de la demoiselle vers le verre qu’il tient qui lui rappelle qu’il est en train de le remplir, et il lâche la pompe juste à temps avant la catastrophe. Il laisse néanmoins échapper une injure, posant le verre sur le comptoir, se dépêchant de remplir l’autre après avoir remercié la fille de l’avoir prévenu. Il s’empresse de prendre l’argent des deux mecs, de leur rendre la monnaie, puis chose faite, il quitte le bar pour se rendre vers les couloirs menant aux vestiaires, non sans une certaine appréhension. Qui peut bien venir le chercher jusqu’au Foxy’s, d’autant plus à une heure pareille, bon sang ?

Arrivé à destination, il entend à son tour la voix à l’extérieur, voix dont le propriétaire ne cesse de tambouriner la porte de son poing ; sûrement le même type qui l’a appelé à l’entrée tout à l’heure, de ce fait, il n’est pas encore devenu tout à fait cinglé. L’esprit plus tourné vers la curiosité que la méfiance, Damian pousse la barre anti-panique, plus ou moins prudemment pour éviter de péter le nez du gars derrière.
Mais lorsqu’il reconnaît le visage de celui qui se tient juste devant lui, Dam écarquille aussitôt les yeux, ne s’attendant pas le moins du monde à retrouver Yancey ici. Il a même une sorte de geste de recul, se demandant, l’espace d’un instant, si il est venu jusqu’à son lieu de travail pour lui péter la gueule sans qu’il ne sache vraiment pourquoi.
Burkhart ? Putain, mais qu’est-ce que tu fous ici ? demande-t-il, désemparé, en prenant soin de vérifier si il est bel et bien tout seul dans cette ruelle. Il le détaille ensuite du regard, de haut en bas, tenant la porte pour éviter de s’enfermer dehors. Je rêve ou t’es bourré ? Il t’arrive quoi ?
Comme quoi, lui qui pensait s’ennuyer à mourir ce soir…
Made by Neon Demon
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Yancey Burkhart
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MessageSujet: Re: see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey)   see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey) EmptyDim 17 Nov - 17:36

Lorsque la porte s’ouvre enfin, ça semble tellement inespéré que Yancey sursaute à moitié, reculant à la va-vite, titubant dans la manoeuvre. Entre l’alcool et le choc subit sous les mains du videur, il ne lui en faut pas plus pour manquer de finir avec le cul sur le pavé dégueulasse de l’allée. Il ne se rattrape que de justesse, évitant une chute ridicule, comme s’il lui restait encore un semblant d’honneur à sauver, compte tenu de sa posture actuelle. Il s’attend presque à voir le mec de l’entrée, derrière la porte de service, parce qu’il est sûrement profondément agacé par l’insistance dont fait preuve ce mec qui lui complique son boulot, de quoi transformer une soirée chiante en soirée merdique. Il s’attend presque à voir le videur, ouais, mais à la place, le visage familier de Damian se pointe enfin et Yancey ne sait pas s’il doit s’en réjouir ou avoir honte. Il est un peu trop loin, perdu dans des méandres qu’il a créer lui-même, en se foutant dans la merde, en buvant autant. Son cerveau tourne au ralenti, il hésite entre l’envie de plaquer une grosse claque amicale contre l’épaule de Decker et l’envie de simplement prendre ses jambes à son cou, honteux, comme un gamin pris en faute. « Burkhart ? Putain, mais qu’est-ce que tu fous ici ? » Il est surpris, Damian, il ne s’attendait probablement pas à le voir là ce soir. Pas étonnant, quand Yancey ne sait même pas comment il a fait pour venir jusqu’ici, tant ce n’était pas prévu. « Je rêve ou t’es bourré ? Il t’arrive quoi ? » demande-t-il et le blond serre les dents, serre les poings. La posture n’est pas agressive, pour une fois, cependant. Non, il est un peu trop prostré pour ça, sur la défensive, paumé. Ce qu’il lui arrive ? Il presse ses ongles dans les paumes de ses mains, se mord l’intérieur de la joue, comme pour se retenir de parler. A-t-il seulement envie de parler ? De vider son sac ? Peut-il seulement le faire sans se foutre encore plus dans la merde ? « Ouais. Non. J’sais pas. J’crois pas. J’ai encore envie de boire. Viens on va boire Decker » lance-t-il, parce que ça semble être une solution viable, ça. Boire jusqu’à ne plus rien sentir, boire jusqu’à oublier ce qu’il a pu faire. Au risque de passer pour une drama queen cependant, il n’est pas certain que ce quartier contienne assez d’alcool pour ça, parce que ce n’est pas juste le crane du type s’écrasant contre la pierre, qui le hante. Non. Il y a le traumatisme d’Ella, dans la balance, aussi. Ella. Ella. Il s’enfonce dans sa honte. Il a juré d’être là pour elle, d’être solide pour elle, de tenir la distance pour elle. Et le voilà qui tient à peine debout. Tu parles d’un héros. Parfois, le chevalier dans son armure brillante est juste un débile enroulé dans du papier alu. Il secoue la tête, avance un peu, choppe la porte que Damian tient ouverte, essayant de passer. « Tu vas pas faire ton radin, laisse moi rentrer, viens payer ta tournée, allez... » Il se fait suppliant, autant que son ton est maladroit, ralenti par l’alcool. « Après tout ça s’fête, hein ! » ajoute-t-il, cynique, avant de plaquer une main gaffeuse devant son visage, comme s’il venait de lâcher les plans pour une soirée d’anniversaire surprise et s’en voulait un peu mais pas tant que ça. « Putain c’est vrai tu sais même pas pourquoi j’suis là, » no shit Sherlock. Il a déboulé sans prévenir, sans s’expliquer, évidemment que Damian ne sait pas. Parce que tout Canaryville n’est pas au courant. Parce qu’en fait, personne n’est au courant. En dehors d’Ella, qui ne dira sans doute jamais rien.

« J’voulais te voir pour te dire que tu t’étais réellement trompé à mon sujet, pouf, bingo, plus rien à sauver » commence-t-il, peinant à articuler mais essayant d’exposer l’erreur de son ancien voisin. C’est pas Yancey, le chevalier, c’est Damian. Ça se bouscule, dans le crâne du blond, qui se demande silencieusement d’où sort cette histoire de papier alu. Il s’égare, se perd. Il tente aussi de forcer un peu sur la porte, en vain, alors il recule et lève les bras dans un signe de défaite. Are you not entertained, un peu. « J’ai merdé, Decker. J’ai tellement merdé » souffle-t-il. Il a l’impression de naviguer entre les états à une vitesse affolante. Tantôt sardonique, tantôt amusé par son état d’ébriété, tantôt paniqué par… il baisse les yeux vers ses mains, ses mains sales et il tique, s’empressant de les ranger dans ses poches. « Il le fallait mais j’ai merdé... » Il ne sait pas exactement pourquoi il a décidé de se pointer là mais de tous les gens qu’il pouvait trouver, Damian est probablement la pire option. Ils ne se doivent rien, Decker n’a aucune raison de l’écouter, de lui filer un café pour le faire dessaouler, de l’empêcher de se jeter sous une voiture. Pire, Damian pourrait tout à fait appeler les flics pour simplement signaler un ivrogne foutant le bordel et là, Yancey serait sacrément coincé, avec son envie de vider son sac et le fait que non, il ne faut pas, pas avec ce qu’il a fait… Pourtant c’est bien Damian qu’il a trouvé, comme on cherche une route vers une ultime rédemption, peut-être, le genre pas du tout méritée, le genre impossible surtout. « T’as du feu ? » demande-t-il, tirant un paquet de sa poche et plantant une clope entre ses lèvres sans réaliser qu’elle est à l’envers. C'est sans doute très con mais en plus du reste, il se dit qu'il va sans doute décevoir Decker qui, pour une raison ou une autre, semblait jusque là croire en lui, en une possible rédemption ou une connerie du genre. C'est sans doute très con mais là, ça le taraude soudain, alors que sa gorge se noue violemment. Un bref flashback s'impose à lui, forêt, casse automobile, sang, fumée. Il fait un pas en arrière, secoue la tête, se flanque un coup contre la tempe pour chasser tout ça plus vite. « Du feu, Decker, Putain ! » aboie-t-il, soudain pressé d'occuper ses mains, d'avoir un truc sur lequel se concentrer, à défaut de pouvoir entretenir son ivresse comme il le voudrait.
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Damian Decker
Damian Decker
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vingt-trois années, courte existence qui lui paraît pourtant comme une éternité.

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cœur (presque) inaccessible, âme esseulée qui se complaît dans la solitude malgré les regards qui peuvent se poser sur lui.

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rien de prestigieux, même si il a monté en grade et que certains tueraient pour avoir sa place mais voilà, plus que barman, il est désormais reponsable des employés au Foxy's ; rien que ça.

Réputation :
plus vraiment derrière le louveteau Salenko, il commence à se faire une réputation dans le business suspect d'un certain stripclub. le dessinateur au carnet, le type trop calme, puis trop explosif.

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MessageSujet: Re: see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey)   see a war i wanna fight it, see a match i wanna strike it (damcey) EmptySam 14 Déc - 14:14

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Yancey & Damian
Personne le sait mais dans cette vie je me déçois tellement, peut-être que dans une autre vie j’assumerai vraiment. Pourquoi j’ai peur de tout gâcher ? Parfois j’ai peur et je craque, la vie m’en a mis des claques ; dis-moi à quoi ça sert, d’avoir mal et puis se taire ? @Yancey Burkhart

C'est n'importe quoi, ce qui est en train de se passer. Il regarde l'aîné Burkhart avec toute la surprise du monde, Dam, même si il a l'air encore plus con que l'autre, avec ses sourcils haussés, ses lèvres entrouvertes, ses yeux écarquillés ; avec sa tête d'imbécile qui pense nager en plein délire, qui nage en pleine incompréhension, en tout cas.
Y'a encore cinq minutes, Damian se lamentait sur son bar, se plaignait comme un enfant de son ennui, pensait à son avenir, à ce genre de conneries qui taraudent le cerveau dès que celui-ci n'est pas assez stimulé. Y'a encore cinq minutes, il pensait passer une soirée tout à fait banale, sans vraiment de rebondissements, sans rien d'assez incroyable pour qu'il s'en souvienne des mois plus tard.
Y'a cinq minutes, sans doute qu'il y avait encore une croix gravée sur le nom de Yancey, de cette façon qu'il a d'éliminer les éléments trop obsolètes de sa vie, ces mêmes éléments qu'il a – qu'il pense avoir réglé, dont il ne trouve plus la nécessité de s'enticher.
Et voilà que Yancey redébarque comme une fleur, avec ses gros sabots, avec son éthanol dans le sang, avec son obstination, sa fierté, il ne sait pas trop. Il ne sait même pas ce qui le ramène là, Yancey – à la porte de service du Foxy's où Damian bosse, comme une déclaration de guerre étrange, rival qui empiète sur son territoire comme il a empiété sur son territoire au Rosie's, des semaines auparavant. Mérité, peut-être.

Ouais. Non. J’sais pas. J’crois pas. J’ai encore envie de boire. Viens on va boire Decker.
Il a envie de l'arrêter, déjà. Il a envie de lui dire qu'il bosse, puis qu'ils n'ont jamais été potes de beuverie, d'où est-ce qu'elle sort, cette proposition ?
Mais il n'en a pas le temps. Yancey titube, furtivement, et attrape la porte qu'il tient toujours, le faisant froncer les sourcils comme un parent à peine autoritaire.
Tu vas pas faire ton radin, laisse moi rentrer, viens payer ta tournée, allez... Il supplie, lent, las, puis passe à une fausse joie qui trouble Damian plus qu'on ne pourrait l'imaginer. Après tout ça s’fête, hein !
La surprise se dissipe sur le visage de Damian ; ce n'est pas parce qu'il commence à comprendre, c'est parce qu'il commence à se poser de réelles questions. Trop curieux pour son bien, il reste là comme un con, à écouter Yancey dans son monologue pathétique d'anti-héros de pièce de théâtre, l'ethos dépité – préférant ne pas le couper, rôle du barman psychologue de bas marché qui reprend le dessus.
Putain c’est vrai tu sais même pas pourquoi j’suis là, marmonne-t-il, une main sale sur son visage.
Et Dam le fixe, le dévisage, le détaille d'une manière nouvelle, comme on examine un étranger, un inconnu – qui c'est celui-là ? Il est où, le Yancey brutal et bourrin, fier et inatteignable ?
Puis qu'est-ce qu'il raconte, bordel ?

J’voulais te voir pour te dire que tu t’étais réellement trompé à mon sujet, pouf, bingo, plus rien à sauver.
Quand on parle du loup, entêtement et vieille rancœur reviennent au galop.
Il sent une pression sur la porte mais il ne lâche pas, Damian, comme décidé à le laisser finir sa comédie dans la ruelle avant de le laisser entrer – si il le laisse entrer.
Il roule quand même des yeux, quelque peu blasé, d'un air de dire "je pensais que l'affaire était close" – mais il n'est pas perturbé par l'attaque gratuite, sur le coup, parce que ça ne l'étonne pas tant que ça, que Yancey remette le sujet sur le tapis. Ceci dit, il ne peut pas cacher le fait que sa phrase l'intrigue plus qu'elle ne devrait l'intriguer. Il se retient, ne pose pas de questions, pas encore, mais il sent qu'il ne va pas pouvoir résister encore longtemps si Yancey continue.
J’ai merdé, Decker. J’ai tellement merdé, qu'il souffle. Et il pourrait détourner le regard que Damian ne le lâcherait pas des yeux une seule seconde. Prêt à enregistrer la moindre information, la moindre réaction, à essayer de comprendre ce qu'il est en train de faire, pourquoi, ce qu'il est en train de dire, aussi, surtout. Alors, forcément, il voit son regard vers ses mains, son geste paniqué pour les enfouir dans ses poches. Il le fallait mais j’ai merdé...

Il ne sait pas pourquoi, mais il se met à voir rouge, Dam. Comme une alarme dans sa tête, comme une voix dans son esprit, comme un mauvais pressentiment dans les tripes. Peut-être que ce n'est qu'une tentative de persuasion par les sentiments et la pitié – peut-être que ça commence à fonctionner, ceci dit.
T’as du feu ? Il ne répond pas de suite, suivant du regard ses gestes, lueur d'exaspération dans ses yeux lorsqu'il remarque que sa cigarette est à l'envers. Ça l'aurait peut-être amusé, en temps normal, pour être tout à fait honnête, mais il sent qu'il n'y a rien d'amusant, comme si son organisme l'empêchait de trouver quoi que ce soit de comique dans le comportement de Yancey – mise en garde corporelle. Puis l'explosion, qui fait même sursauter le gars peu impressionnable qu'il est. Du feu, Decker, putain !
Eh ! s'empresse-t-il de s'exclamer, d'une voix basse ceci dit, pour ne pas attirer l'attention autre que celle de Yancey. Baisse d'un ton deux minutes !
Il jette un regard vers la rue principale, s'assurant que le videur n'ait rien entendu et ne vienne pas vérifier ce qui est en train de se passer dans la ruelle. Chose faite, il tourne de nouveau la tête vers Yancey, expirant silencieusement du nez, la mâchoire contractée dans une position qui laisse penser qu'il est en train de réfléchir.
OK, rentre, finit-il par déclarer, comme vaincu, alors qu'il se décale pour le laisser passer. Et non, j'ai pas de feu. Je vais chercher mes affaires, tu bouges pas de là !
Il le pointe du doigt comme il le ferait avec un gosse qu'il est en train de gronder, puis, dans un même geste, il retire sa clope de ses lèvres en faisant claquer sa langue contre son palais – comportement relevant plus de celui d'une daronne qu'autre chose.
Chose faite, il laisse la silhouette de Yancey dans le couloir, se dépêchant pour s'assurer que ce dernier ne se plante pas dans le Foxy's comme si de rien n'était le temps que Damian s'absente, il aurait l'air fin, pas vrai ?
Il revient une minute plus tard avec sa veste et ses papiers, après avoir prévenu une des serveuses qu'il s'en allait, histoire qu'ils ne cherchent pas après lui, même si il part un peu plus en avance mais eh, c'est pas pour une fois, pas vrai ?
T'es venu comment ? demande-t-il en le rejoignant de nouveau dans le corridor sombre.
Il enfile sa veste, puis fait claquer la barre anti-panique de la porte de service pour la rouvrir, la tenant pour laisser Yancey sortir. Il hésite un moment, s'apprêtant à commencer un interrogatoire digne des plus grandes séries policières ; mais il s'abstient une énième fois, se disant que, de toute façon, ce n'est pas à lui qu'il crachera le morceau.
Allez, on y va. Je te ramène chez toi.
Bien sûr qu'il ne lui doit rien à Yancey, mais Dam est Dam, Dam est ce qu'il est. Il ne peut pas s'en empêcher, d'aider les gens, de vouloir les aider du moins, même avec toute la neutralité du monde, même sans véritable émotion, même si ces dits gens ne veulent pas du tout de son aide. C'est plus fort que lui, ce n'est même pas pour prendre une revanche quelconque sur Burkhart, c'est juste qu'il ne se voit pas le laisser là, paumé dans cette ruelle, voilà tout.
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