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  to our shit lives (shakar)

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Zakhar Volkonski
Zakhar Volkonski
#Asshole

Zone ici depuis le :
04/11/2019

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spf.

multicompte :
dmitry salenko, charlie beckett & arvel brown

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richard harmon

 to our shit lives (shakar) Original

âge :
29ans.

Côté coeur :
voilà maintenant six ans que vous êtes marié, six ans qu’elle est la belle image de votre patronyme. Elle veut un enfant, tu le veux également, mais peut-être pas avec elle.

Boulot :
t’es devenu l’enfant déchu, tu t’es vu reléguer au second rôle, partageant d’une faible voix la gérance de cet établissement fructueux.

Réputation :
l'héritier déchu, le gamin qui a grandi et qui est devenu comme son père. T'aurai pu faire autre chose, mais t'as choisi d'honorer sa défunte mémoire et de là-haut, ou de tout en bas, il doit être fier de son fils. Son clone.

Adresse :
belle maison, beau jardin, une chambre pour chaque jour de la semaine, tu viens dans le quartier seulement pour le business.

C'est la fucking vie :


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MessageSujet: to our shit lives (shakar)    to our shit lives (shakar) EmptySam 7 Déc - 17:21


Ça fait mal de grandir, changer. Si on vous dit le contraire, c’est un mensonge.

@shana jackson & @zakhar volkonski


Comme-ci la journée avait démarré sous de bons auspices, l’immense lit froid dans lequel tu venais de te réveiller, voilà de longues semaines que tu dors plus ou moins péniblement dans l’une des nombreuses chambre d’amis de la demeure. Ayant préféré de laisser la suite parentale à celle qui partage ta vie, ton nom, mais plus ton corps. Parce qu’il t’est devenu impossible de la toucher, et même, de la regarder. Quelque chose ne va pas, mais ni l’un, ni l’autre ne semble vouloir y poser des mots. Peut-on dire que vous êtes colocataires ? Certainement, mise à part partager quelques repas du soir, la communication entre vous semble être totalement muette. Six ans, voilà pourtant six ans que vous êtes ensemble et tout autant de temps que vous êtes mariés.
Et t’as rien trouvé de mieux pour te satisfaire que de regarder des vidéos de cam-girls, un nouveau moyen de balancer de l’argent par les fenêtres, c’est ce que te dirait ton défunt père s’il te voyait entrain de ruiner ce mariage arrangé. Mais ton père, il n’est plus là, et toi, t’as hérité d’une bonne partie de sa fortune et de son business !

Sans oublier que dans les couloirs de l’hôtel t’as eu l’heureuse chance de croiser celle qui a mit la main sur l’établissement. Qu’est ce qui te retient de ne pas l’étrangler quand vous vous rencontrer ? Les filles semblent lui faire confiance, et ça, c’est quelque chose déjà que tu n’arrives pas à comprendre puisque toi tu ne lui as jamais accordé ce droit et de ensuite, parce que dans la plus grande l’égalité de ce bordel illégal, tu ne peux rien faire, qui te dit qu’elle n’a pas déjà trouvé un successeur à ses pouvoirs quand elle ne sera plus là ? Tu te contentes de ruminer, tu lui souris faussement, elle doit faire de même une fois que vous avez le dos tourné de toutes façons.
Pour en finir avec cette journée qui ne fait pourtant que commencer, le cabriolet que t’as acheté sur un coup de tête après une énième dispute d’avec celle que tu ne considères plus comme étant ta femme mais qui sur le papier les traces,  vient t’en faire voir de toutes les couleurs. « Der'mo ! Eto nikogda ne zakonchitsya ? » (merde ! Ça n’en finira jamais ? ) Que tu balances dans ta langue natale tout en prenant grand soin de filer un parfait coup de pied sur les gentes flambantes de la voiture. Prends le temps de te calmer, tu le sais mieux que n’importe qui, quand une embûches te tombe dessus, elle n’arrive jamais seul.

« Excusez moi. » La main légèrement levée dans la direction où ils sont deux ou trois à discuter, t’es arrivé dans ce garage un peu par hasard. T’es pas garé hyper loin et ton assurance ne couvre pas les frais dans ce coin du quartier, impossible pour toi de faire intervenir un service de dépannage, débrouilles toi par tes propres moyens Zak’ ! Forcément, ce petit bijou ne restera pas ici toute la journée, tu sais déjà ce qu’il en adviendra si tu laisses ce petit bolide traîner ici. C’est pas un coin que tu aimes, toi tu préfères le luxe de ton quartier à ce trou à rat, mais là où est l’hôtel, tu y es ! Tant qu’il ne sera pas à toi entièrement à toi et à ton clan, tu ne partiras pas. « Ma voiture a un soucis avec le démarreur et... » Pas le temps de finir ta phrase que lorsqu’elle se retourne tu semble avoir du mal à avaler ta salive. Les yeux s’écarquillant, s’il y a bien une personne sur qui tu ne pensais plus jamais tomber c’est elle. La belle métisse dans son bleu de travail.
Tout aussi rapidement que t’es arrivé ici, ton cœur s’emballe d’une vitesse incroyable. Six ans que vous ne vous êtes pas revus ? Que t’as délibérément fait en sorte de l’éviter. Tu pensais à quoi Zakhar en venant ici ? Tu sais où elle habite, tu sais qu’elle n’a pas pu partir malgré la promesse que tu lui avais donné. La grande inspiration que tu prends pour essayer de revenir dans le présent et balayer l’image d’une relation fantôme que vous avez pu avoir « Shana. » tu n’oublies pas que c’est elle qui a mit fin à votre histoire, elle et feu Pyort. « Mon démarreur, il déconne. » Mais tu ne perds pas ton objectif de vu, trouver un moyen de prendre ta voiture et de partir d’ici, du moins pour les cinq prochaines heures. Là au moins t’auras largement le temps de te défouler sur le commercial de l’une des entreprises de distilleries de ta famille. « J’ai besoin d’un coup de main. » Le ton que tu emploies est volontairement froid et détaché, allez Zak’, un peu plus de six ans viennent de passer, elle a certainement tourner la page, et toi ? T’as tourné la page ?


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Shana Jackson
Shana Jackson
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âge :
vingt-sept bougies

Côté coeur :
en proie au syndrome du sauveur, prenez un ticket, c’est pas que ça se bouscule au portillon mais entre le garage, le groupe de parole et le reste, vaut mieux être patient

Boulot :
mécano au McCarty’s Garage, les mains dans le cambouis et le bleu de travail qui pue l’essence ; à la tête d’un groupe de parole pour les victimes de violences sexuelles, rien d’officiel, les filles s’échangent l’adresse sous le manteau et tout se passe dans l’intimité de son salon, mais c’est sa plus grande fierté

Réputation :
elle paie pas de mine comme ça, pourtant, y’a des trucs qui se disent sous son toit qui pourraient mettre bien des gars dans la merde, si la police venait à en avoir vent. Pour le moment, elle aboie plus qu’elle ne mord, le cœur bien accroché et la tête sur les épaules

Adresse :
Canaryville ouest, dans une vieille baraque qui devait être belle autrefois, mais qu’elle passe son temps à retaper aujourd’hui, en Sisyphe moderne. Un héritage, il paraît


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MessageSujet: Re: to our shit lives (shakar)    to our shit lives (shakar) EmptyDim 8 Déc - 0:23

I was in your arms
Thinking I belonged there
Thinking I'd be strong there
But I was a fool
Journée tranquille, pas d’orage à l’horizon. Elle savoure, Shana, le cul posé sur une chaise, occupée à rien foutre comme elle en a rarement l’occasion. Il y a toujours quelque chose à faire d’habitude, une merde à rattraper, un client à apaiser, mais pas aujourd’hui alors elle en profite pour taper la causette aux collègues. Petit miracle, grand luxe. Elle se balance sur son piédestal improvisé, prête une oreille polie aux blagues douteuses de ses compères et laisse passer les heures en priant pour ça dure. L’embrouille de dernière minute, elle la sent venir. Elle sait comment ça marche, on relâche sa garde juste une seconde, une seconde de trop, et le type qui se ramène avec une énigme cachée sous le capot de sa voiture, c’est elle qui se le tape. Normalement, elle n’est pas contre, au contraire, ça met du piment dans sa routine mais là, elle n’a pas envie de se compliquer la vie. Elle compte sur sa chance pour y échapper, elle n’a peut-être pas encore épuisé tous les stocks. Une pique particulièrement bien trouvée provoque un fou rire général et elle entre dans la danse avec un peu de retard, reconnaissante pour la distraction.

« Excusez-moi, elle entend derrière elle et son rire s’étouffe au fond de sa gorge, parce qu’elle connaît cette voix, comme on connaît le grincement du parquet d’une maison qu'on a habité autrefois ou l’air d’une chanson dont on a oublié les paroles. » Elle a peur de se retourner et pourtant, elle en crève d’envie. Juste pour être sûre. Arracher le pansement, le faire d’un coup. Et après ? Elle ne sait pas. Elle compte les années dans sa tête. Six. Six putain d’années pour y penser, se préparer, trouver une excuse, la parade idéale. Mais elle a préféré esquiver les questions qui fâchent, s’en remettant au hasard pour ne pas le croiser. Amatrice. Elle se retient de faire volte-face, calcule son geste histoire de ne pas paraître trop fébrile.
Détendue. Distante.
Parfait.

Elle voit la phrase de Zakhar mourir au bord de ses lèvres et pendant une cruelle seconde, elle se délecte de sa surprise, du choc qui se dessine sur ses traits. Tiens, prends ça. C’est la gamine blessée qui a pris le dessus, celle qu’il a gavé de belles promesses jusqu’à ce qu’elle étouffe, celle qui était prête à croire n’importe quoi juste pour une miette de son temps, de son attention. Celle qui surenchérissait, comme un défi, grisée par la constellation de possibilités que ses mots ouvraient devant eux. « Shana. » Son nom à elle, dans sa bouche à lui. Sourcils froncés des collègues, le point d’interrogation géant qui semble clignoter au-dessus de leurs têtes. Elle demeure désespérément muette, comme si son silence pouvait le faire fuir. C’est stupide, elle ne devrait pas se mettre dans tous ses états pour un ex.
Elle était jeune et elle était follement amoureuse et elle s’est cassée la gueule en beauté. Classique. Pas de quoi en faire un plat.

« Mon démarreur, il déconne, poursuit Zakhar, comme si de rien n’était, et Shana se retient d’aboyer un rire interloqué. J’ai besoin d’un coup de main. » On aurait dit un gosse démuni, le ton dépité en moins. Parce qu’il est froid, Zakhar, glacial même. Ça la cloue sur place. Zak n’est pas froid avec elle mais c’est peut-être bien ça le problème, ce n’est pas, ou plus son Zak. Zakhar Volkonski, l’ombre du père qui a éteint sa lumière.
Et elle, du haut de ses vingt-et-un ans, habituée à se sacrifier pour sa sœur, qui décide de prendre les menaces au sérieux et baisse les armes.
« Bah appelle un taxi, rétorque-t-elle sèchement comme une idiote, parce que c’est soit ça soit une avalanche de mots sans queue ni tête périmés depuis six ans au moins. » Elle entend les murmures curieux dans son dos, à la limite de l’indiscrétion, sent les regards peser sur elle, qui jaugent et mesurent son bleu de travail à l’aune de ses fringues propres, de sa montre, de son allure racée. Le rouge lui monte aux joues. Honte, colère. Indignation. D’un coup, le garage lui paraît trop petit pour contenir ses émotions. Elle a besoin d’air, là, tout de suite.

Elle empoigne une caisse à outils pour se donner bonne figure et file affronter le dehors, passant devant Zakhar sans s’arrêter, sans s’assurer qu’il a bien compris le message. Une fois à l’extérieur, elle prend le temps de se composer une façade. Après six ans, il doit s’attendre à ce qu’elle ait tourné la page et c’est ce qu’elle a fait, ou commencé à faire sans jamais avoir eu le courage d’aller jusqu’au bout. Il y en a eu d’autres. Il y en a maintenant. Il y a cette nana du groupe de parole, il y a ce livreur qui accorde un soin tout particulier à ses commandes.
Et il y a Zakhar.
« Tu me montres où est ta caisse, je la remets en marche et tu te casses, lui balance-t-elle quand elle le sent approcher, en évitant soigneusement son regard. Je sais pas ce qui t’as pris de venir ici mais c’était une mauvaise idée. T’as pas d’autres choses à faire ? »
L’hôtel.
Une femme, peut-être.
Des enfants ?
(c) AMIANTE



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Zakhar Volkonski
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t’es devenu l’enfant déchu, tu t’es vu reléguer au second rôle, partageant d’une faible voix la gérance de cet établissement fructueux.

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l'héritier déchu, le gamin qui a grandi et qui est devenu comme son père. T'aurai pu faire autre chose, mais t'as choisi d'honorer sa défunte mémoire et de là-haut, ou de tout en bas, il doit être fier de son fils. Son clone.

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MessageSujet: Re: to our shit lives (shakar)    to our shit lives (shakar) EmptyMer 11 Déc - 20:02


Ça fait mal de grandir, changer. Si on vous dit le contraire, c’est un mensonge.

@shana jackson & @zakhar volkonski


En la voyant, tu t’attendais à la froideur de son répondant, c’est d’ailleurs ce qui t’avais charmé à l’époque, quand, pour la première fois que tu posais les yeux sur elle, elle te demandait de manière si agressive si tu voulais la photo de son portrait, ce jour là, t’avais déjà comprit que t’allais avoir du fil à retordre pour la conquérir. À croire que six longues années après, elle n’a pas changé, mais toi en revanche, t’es devenu tout ce que tu détestais. « Bah appelle un taxi. » Bonne réplique tu penses. Un léger sourire qui s’affiche sur ton visage, que tu dissimules en pinçant les lèvres et en baissant la tête, encore de lointains souvenirs qui reviennent se bousculer dans ta tête, qu’ils soient bons ou mauvais, t’as fait en sorte de ne pas les oublier. Jusqu’à elle, jamais, ô grand jamais tu n’avais ouvert ton cœur, les longues relations n’étaient pas pour toi, préférant batifoler d’une femme à une autre, elle aurait put, elle l’était, celle pour qui tu as tenu ta fidélité. Tu ne pourrais pas en dire autant en ce qui concerne celle qui porte un anneau autour de ses longs doigts. Ah l’amour !
Tu pourrais tout aussi bien lui répliquer que tu ne prendrais jamais le risque de laisser ton petit bolide ici dans le quartier, malgré qu’on te connaisse, que l’on connaisse également les hommes avec qui tu traînes, une voiture neuve est une voiture neuve ! Et tu ne fais pas confiance aux chauffeurs de taxi, sait-on jamais, Zoya a le bras tout aussi long que toi, elle pourrait avoir demander à ce qu’on se charge de ton cas. Non, pas de taxi !

Quelques regards qui se posent sur vous, des sourcils qui se froncent, apparemment ils semblent s’interroger sur vos rapports. Il n’y en a plus, soyez convaincu. « Messieurs. » Tel un gentleman, comme un businessman qui pourrait tout à fait essayer de récupérer de la clientèle, Shana t’emboîte de pas, sans même t’accorder de l’importance. Les hommes tu les connais, ainsi que leurs curiosités, dans ce cas, s’ils veulent des réponses, une petite carte de visite de l’hôtel que tu glisses sur un plan de travail, un signe de tête et tu tournes le dos. « Tu me montres où est ta caisse, je la remets en marche et tu te casses. » Une fois à l’extérieur du garage, t’essayes tant bien que mal de retenir ton mal aise par cette carapace froide et impénétrable que tu as mit en place depuis de longues années, si autrefois elle était dirigée vers ton père, à sa mort, elle s’est élargie à tout ton entourage. Qu’elle ne te regarde pas, ça te convient parfaitement, tu n’arriverais même pas soutenir son regard. Le temps est passé, et tu tentes à cet instant de te convaincre qu’elle n’a fait que ce qui lui était nécessaire à son bien être, plus au sien qu’au tient. « Je ne comptes pas m’éterniser ici. » Alors t’es froid à ton tours, parce que c’est plus facile de ne pas montrer ses faiblesses comme le v ut la tradition Volkonski. Et finalement, t’as de la rancœur de votre histoire. Elle ne s’est pas b ttue pour toi, mais Zakhar, tu ne l’as pas fait pour elle. Acceptant la triste rupture. « Je sais pas ce qui t’as pris de venir ici mais c’était une mauvaise idée. T’as pas d’autres choses à faire ? » D'accord, vous ne vous attendiez pas à vous revoir de la sorte, mais quand même ! Si tu fais preuve d'une extrême courtoisie avec elle, elle ne semble en revanche pas du tout apprécier ta présence et e le te le fait savoir. « Shana, je savais pas que tu bossais ici. » Et d’un geste incontrôlé accentuant l’austérité dans l’intonation de ta voix, tu glisses ta m in sous son bras, qu’elle arrête de marcher à une vitesse folle, tu n’arrives pas à la suivre, et puis, elle va dans la mauvaise direction la métisse !

Elle se retrouve enfin face à toi, t’es plu grand qu’elle donc obligé de baisser la tête pour enfin plonger tes iris dans les siennes. Première fois que tu croises son regard depuis un peu plus de six longues années. Dire que ça ne te fait rien serait un énorme mensonge mais, encore une fois, tu décides de durcir ton regard. « Crois moi, j’aurai préféré ne pas venir. » En effet, si on t’avait dit que tu croiserais ton ex dans ce garage automobile, tu n’aurais même pas prit la peine de te déplacer. Ta main qui enlace toujours son avant-bras d’une légère pression que tu ne contrôle pas. Ton palpitant accélère de manière significative, tu pourrais presque entendre ton sang affluer jusqu’aux tes tempes ! Ça te semble être de longues heures qui défilent alors qu’il n’y a quelques secondes qui s’écoulent, tu ne parles pas, laissant planer un silence, un lourd et pénible silence, tel deux lions dans la même cage, à moins que ça ne soit cette tension sexuelle qui n’est jamais partie et que tu ressens encore ? Le ressent-elle aussi ? T’es pas entrain de te faire des idées là ?
D’un claquement de langue, un soupire qui s’échappe du fond de ta gorge, tu lâches enfin ton emprise. « C’est par là. » Parce que vouloir lui faire la guerre ça te dérange, ça te replonge dans un passé que t’as enterré, où t’as tiré un trait. Votre relation est terminée et l’un d’entre vous doit stopper les hostilités, si ce n’est pas elle, alors ça sera toi. Nouveau soupire, de ton index tu lui indiques la direction à prendre ainsi que ta voiture qui traîne là. Promis Shana, après ça, plus jamais tu n’entendras parler de lui.


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MessageSujet: Re: to our shit lives (shakar)    to our shit lives (shakar) EmptyVen 13 Déc - 22:22

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Il y a le bruit de ses pas qui la talonne, sa présence dans son dos, comme un aimant, impossible à ignorer, et Shana se surprend à prier pour une cigarette. Elle ne fume pas mais c’est la nonchalance du geste qui lui manque cruellement, l’air de ne pas y toucher, le regard en coin qui survole sans s’attarder, indifférent. Imperturbable. Ses yeux restent rivés sur le sol, se risquent à peine à aller chercher l’horizon, par crainte de ce qu’elle pourrait y trouver. Ça ne lui ressemble pas et ce serait facile de blâmer Zakhar, trop facile de nier l’évidence. Elle est fière, Shana. Combative et passionnée, elle ne recule jamais devant l’adversité, fonce tête baissée, ne sait pas quand s’arrêter. C’est peut-être pour ça que la honte menace de la bouffer, qu’elle ne parvient pas à puiser dans sa colère la force de relever la tête, parce qu’elle a courbé l’échine face à Pyort Volkonsky. Elle avait ses raisons. Ça ne veut pas dire que le temps a apaisé son orgueil blessé ou qu’elle n’a pas peur, en croisant le regard de Zakhar, de ne pas le reconnaître. Cette pensée lui arrache une grimace, car cela revient à admettre qu’il lui a manqué. Aveu de faiblesse qui pourrait s’avérer fatal. Autant baisser la garde, s’offrir toute entière à son mépris ou pire, à son indifférence.

L’offensive ne tarde pas, claire et directe : « Je ne compte pas m’éterniser ici. » Shana encaisse, serre les dents. Ça devrait la satisfaire, la soulager, ça ne fait que creuser le vide dans sa poitrine. À quoi elle s’attendait ? Elle aurait préféré ne jamais le revoir. Le poids de l’absence, la douleur de la perte, une immense sensation de gâchis, tout remonte à la surface et elle accélère le pas, sans même savoir où aller. Trop d’énergie, elle a besoin de faire quelque chose, n’importe quoi. D’élargir la distance entre eux, comme si cela allait l’aider à mieux respirer. « Shana, je savais pas que tu bossais ici, continue-t-il sur le même ton glacial, parfaitement cordial, très businesslike. » Ça, son détachement froid, sa logique implacable, plus que tout le reste, fait naître en elle une rage salvatrice. Pendant un court instant, elle a l’impression de se retrouver. « Ça fait des années que je bosse au McCarthy’s, rétorque-t-elle d’une voix dure. J’ai pas bougé. » Contrairement à ce qu’ils s’étaient promis. « De toute façon, ça ne… » Ses mots meurent dans sa gorge, elle s’étouffe avec, quand quelque chose la tire en arrière, interrompant brutalement sa course effrénée à travers les rues si familières. Elle n’avait pas réalisé qu’elle courrait presque. Son premier réflexe est de se débattre, se sentant justifiée dans son indignation. Puis son regard échoue sur la main de Zakhar qui s’est glissée, indolente, insolente, sous son bras, blanc sur noir. Ses yeux qui se lèvent enfin pour rencontrer les siens. La surprise qui la fige, l’émotion aussi. « Crois-moi, j’aurai préféré ne pas venir. » Elle bout, se crispe, déchirée entre la révolte et les souvenirs qui partent à l’assaut de ses sens. Le silence est pire que tout, parce qu’elle croit y lire des choses qui n’existent plus. Mais comme l’espoir est une salope, elle le laisse durer. Une seconde, dix secondes, vingt. « J’en doute pas, murmure-t-elle lentement, doucement, chaque syllabe plus pénible que la précédente. Ce serait trop con de raviver des mauvais souvenirs. »
C’est loin d’être convaincant, même à ses propres oreilles. Elle n’y croit qu’à moitié.

Un claquement de langue, un soupir, et la solennité du moment est rompue, juste comme ça. « C’est par là. » Shana ne peut que hocher la tête et lui emboîter le pas, un peu sonnée. Elle le suit en silence, étonnamment docile, perdue dans ses pensées, jusqu’à ce qu’ils finissent par tomber sur une voiture abandonnée précipitamment au bord de la route. Un cabriolet. Malgré elle, Shana n’arrive pas à retenir un sifflement admiratif. « Jolie, commente-t-elle sans une trace d’ironie. Elle est neuve ? » Si elle sort de chez le concessionnaire, ce n’est probablement pas un problème de batterie, songe-t-elle distraitement en posant sa boîte à outils, tournant autour de la voiture avec curiosité. Elle n’ose pas lui demander avec quel argent il s’est procuré ce petit bijou. Elle sait. Elle préfère admirer ses lignes élégantes et audacieuses, son intérieur cossu. « T’as de la chance qu’elle soit encore là. »
Des années plus tôt, quand elle n’avait pas encore le garage pour étancher sa soif de vitesse, Shana se souvenait que là où certaines filles se pâmaient devant n’importe quelle belle carrosserie, elle tendait la main, sourcil levé comme un défi, frémissant d’impatience, jusqu’à ce que le prétendant frimeur se décide à lui filer ses clés. La plupart refusait, un peu vexé, un peu dépité. Les autres lui reprochaient sa conduite agressive, la franchise de ses coups de volant. Aucun n’avait droit à ses faveurs pour le dérangement. Elle s’était calmée depuis, avait déserté les pistes de course informelles en périphérie de la ville, mais c’est ce même geste qu’elle décrit à présent, sûre d’elle et déterminée, un brin opportuniste. « J’ai besoin de voir quel bruit elle fait au démarrage, lâche-t-elle en guise d’explication. »
(c) AMIANTE



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