Asher Lynch #Wanker
Zone ici depuis le : 12/03/2019 Graffitis : 265 Pseudo : whorecrux, mary multicompte : yancey, erika, scarlett, elijah & sally Avatar : alexander ludwig âge : vingt-trois ans. Côté coeur : du genre à changer de muse comme de chemise, à s'enticher, à se lasser puis s'éloigner jusqu'à trouver la lumière suivante, il parait qu'il s'est posé avec la petite furie du derby. Boulot : charpentier pour vivre , guitariste et parolier pour Far From The Hesperides pour garder son âme intacte. Réputation : le gars du groupe de bourrins, l'ouvrier dans la maison toujours en fête, le fils de personne, le gamin du foyer. Adresse : une maison en rénovation depuis cinq ans, dans le sud. C'est la fucking vie : _______
| Sujet: (event) you're already the voice inside my head Dim 17 Nov - 9:29 | |
| you're already the voice inside my head. @zarina saatchi / La fête est un succès et tu sais que tu devrais être ravi. Tu l'es même, ou du moins tu tentes de t’en convaincre, mais le problème c'est que t'es tendu et que ça t'empêche de réellement profiter, te transformant en daron stressé forçant les gens à utiliser des dessous de verre et à faire attention au tapis. T'as pas spécialement envie de mettre le doigt sur la raison de ta soudaine maniaquerie, t'as pas envie de creuser pour découvrir le pourquoi du comment. D’autant qu’il ne faut pas être un génie pour deviner que depuis l'incident, tu guettes les débordements et que c’est pour ça que t’as les épaules serrées à t’en laisser des séquelles. T'es anxieux à l'idée que les flics déboulent et commencent à poser des questions. Trop de questions. Des questions qui les amèneraient à se dire que peut-être, juste peut-être, t'as quelque chose à voir avec le cadavre encore frais retrouvé dans une ruelle il y a quelques mois. Parce que oui, ça fait quelques mois. C'est de l'histoire ancienne. Presque. Ça devrait l’être. Ça ne l'est pas du tout. Ça fait encore partie intégrante de ton quotidien. De votre quotidien. T'es pas seul dans ce bordel, il y a Zarina, aussi. Instinctivement, tu la cherches du regard, c'est devenu un réflexe, t'as toujours besoin de vérifier qu'elle va bien, que personne ne l’emmerde. Tu te sens responsable, cette soirée vous a plus lié que vous ne sauriez le dire. Alors que t'es en train de faire un sermon pourri à deux gens que tu ne connais pas mais qui viennent de renverser de l'alcool sur un des canapés pourtant défoncés du salon, tu relèves le nez comme si tu sentais sa présence, comme si une alarme sonnait dans ton crane, un véritable radar. Et malgré tout, malgré les emmerdes, les cauchemars, malgré la tension, malgré les mensonges, la voir ça t'arrache un sourire. C’est sûrement le temps passé ensemble, à vous accrocher l’un à l’autre sans forcément le réaliser. Il y a une forme de dépendance, à force, mais t’es pas certain d’avoir envie de lutter, surtout pas quand tu la vois, toi qui en pince peut-être un peu. Sans cérémonie, tu abandonnes ton poste de relou de service, laissant tomber ta bataille contre les mecs qui ont dégueulassé le canapé et tu files vers elle. T’attrapes deux bouteilles au passage, un mixer à la vodka pour elle, une bière pour toi. Sans réelle assurance, tu viens derrière elle, plaquant un baiser à peine appuyé sur sa tempe et lui tendant sa boisson. T’es gauche, tu le sais, mais il faut maintenir l’illusion d’une relation, pour que les gens ne se posent pas de questions… Sauf que t’as pas envie d’en faire trop, de la mettre mal à l’aise. Alors t’es gauche et tant pis pour ta réputation de mec qui sait ce qu’il fait, tant pis si tu passes pour un type maladroit, il y a plus grave, dans la vie. « Comment va Wednesday ? » demandes-tu, tandis que tu observes son costume qui ne lui va pas mal du tout. Toi t’as pas vraiment fait d’effort ce soir mais en plissant les yeux et en remarquant la batte de baseball couverte de clous, on peut sûrement deviné que t’es supposé être Steve de Stranger Things, même si t’as pas vraiment les cheveux pour, on ne va pas se mentir. |
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